Le manuscrit d'Eusèbe remonte au XIVe siècle et appartenait déjà à l'époque d'Heinrich Arnoldi (prieur entre 1449 et 1480) au fonds libraire de la chartreuse de Bâle. Il est en vélin de haute qualité, copié et rubriqué soigneusement, en partie avec des initiales filigranées. Le codex contient diverses additions des XIVe et XVe siècle; la reliure date du XIXe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit en possession de la chartreuse de Bâle transmet, dans une traduction allemande, les légendes des trois Rois de Johannes d'Hildesheim, les légendes des Pères ermites, connues comme les « Vitaspatrum » et le symbole d'Athanase.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit, ayant appartenu à Johannes Heynlin de Lapide, qui l'a donné à la chartreuse de Bâle, réunit des discours et des lettres d'humanistes célèbres comme Poggio Bracciolini et Enea Silvio Piccolomini – y compris une lettre originale de Johannes Reuchlin à Jakob Louber – avec des textes d'auteurs grecs et orientaux en traduction latine. Certaines parties du manuscrit sont de la main de Heynlin et de Reuchlin.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit d'origine française entra à la chartreuse de Bâle après avoir appartenu à Johannes Heynlin. L'ouvrage volumineux contient les six écrits sur la logique d'Aristote, certains avec des commentaires, qui ont été rassemblés à une époque post-aristotélicienne pour former ce que l'on appelle l'« Organon ». L'art libraire et la science se complètent : les livres du texte principal débutent chacun avec une initiale ornementale élaborée, et le commentaire, lorsqu'il existe, en grande partie sans décor, est étroitement regroupé autour du texte principal.
En ligne depuis: 22.03.2018
Deux textes de métaphysique provenant de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle : la Métaphysique d'Aristote dans la traduction de Guillaume de Moerbeke, copiée et glosée par le propriétaire précédent lui-même, Johannes Heynlin von Stein, et celle d'Avicenne/Ibn-Sīnā, la copiée par un certain Wilhelm Hartung von Offenburg, dont on ne connaît rien de plus, probablement à la demande de Heynlin. Le papier des deux parties est identique ; les différents filigranes appuient l'hypothèse selon laquelle ce manuscrit a été réalisé au cours du troisième quart du XVe siècle à Paris, et ramené par Heynlin à Bâle, où il n'a probablement été relié qu'au moment de son entrée dans la chartreuse.
En ligne depuis: 11.12.2024
Ce manuscrit d'Aristote de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle contient l'Organon avec l'introduction de Porphyre et les suppléments habituels, en latin, le plus souvent d'après Boèce. Quatre des cinq parties ont été copiées par son propriétaire Johannes Heynlin von Stein, assez certainement d'après un autre exemplaire plus ancien de sa riche collection de livres acquis à Paris, dans des écritures différentes. La dernière partie, qui n'a probablement pas été copiée par lui, est datée de 1463 (f. 482r). Le papier provient de moulins français et est en grande partie identique à celui que Heynlin a utilisé pour copier lui-même la Métaphysique (F I 4, partie 2).
En ligne depuis: 11.12.2024
Le court volume en parchemin, provenant du couvent des dominicains de Bâle, contient les livres I-V du De vegetabilibus et plantis d'Albert le Grand. Ce texte, en réalité composé de sept livres – dont il manque deux ici –, représente une petite partie de l'œuvre extraordinairement ample du docteur de l'église et savant universel dont la renommée fut surpassée par son élève Thomas d'Aquin peu après sa mort. La reliure usée montre des traces qui suggèrent que le livre était un liber catenatus.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit du XIVème siècle, réalisé peut-être avec le système de la pecia, contient les oeuvres d'Albert le Grand Super ethica et De causis et processu universitatis. En ce qui concerne le système de la pecia, il s'agit d'une manière de multiplier un modèle manuscrit rapidement: de fait, au lieu de copier un texte entier, celui-ci était divisé en différents fascicules, de telle sorte que plusieurs copistes pouvaient travailler simultanément à sa transcription. Le volume appartenait au dominicain Johannes Tagstern, et rejoignit donc la bibliothèque du couvent des Prêcheurs de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le recueil de la chartreuse de Bâle, écrit par plusieurs mains, contient essentiellement des écrits astrologiques, dont des textes de Abraham ibn Ezra, Al-Zarqali et Hermès Trismégiste traduits de l'arabe, de l'hébreu et du grec. Dans la marge du folio 120r figure une bénédiction contre les vers, au folio 145v des conseils médicaux dans un mélange d'allemand et de latin. En plus des parties manuscrites, le volume possède trois parties imprimées. L'un des deux fermoirs en cuir original est encore intact.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit composite à contenu astronomique, relié en peau de chèvre rouge cramoisi, appartenait au médecin de la ville de Bâle Heinrich Amici († 1451), qui le légua au monastère chartreux de la ville. En plus des calculs des conjonctions des planètes et des éclipses, le volume contient les traités astronomiques de Pierre d'Ailly ou Petrus de Alliaco (vers 1350-1420). Pierre d'Ailly était un érudit et acteur de la politique ecclésiastique, qui parsema son œuvre théologique de justifications astrologiques.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit composite (comprenant deux parties) du XIIIe s. contient une traduction latine des deux premiers livres de la Métaphysique d'Aristote. Une première main, employant une textura à tendance cursive, est à l'origine des neuf premiers feuillets du volume ; mais la plus grande partie de celui-ci a été écrite par un second copiste, ayant adopté une textura. Le manuscrit comporte un grand nombre de gloses et notes marginales datant du XIIIe s., parmi lesquelles, certaines, portant entre autres sur la traduction du texte d'Aristote, sont mises en exergue par des rubrications. Le volume présente d'anciennes cotes liées au couvent des Dominicains de Bâle. Sa reliure du XIVe/XVe s. était à l'origine enchaînée et avait deux fermoirs. Des fragments de papier et de parchemin du XIIIe et XIVe s. sont utilisés comme contre-plat et feuillet de garde antérieurs.
En ligne depuis: 04.10.2018
Depuis le IXe siècle, la Historia animalium d'Aristote, une description ordonnée des différents êtres vivants, était disponible dans une traduction arabe, que Michael Scot traduisit en latin vers 1220. La décoration des initiales de ce manuscrit, acheté à Paris par Johannes Heynlin et légué à la chartreuse de Bâle, est riche de drôleries. Dans l'ensemble du volume se trouvent des annotations de différentes mains.
En ligne depuis: 14.12.2017
Dans ce manuscrit du nord de l'Italie datant de la première moitié du XIème siècle, les œuvres de Virgile (Bucolica, Georgica, Aeneis) sont accompagnées du commentaire de Servius. Le manuscrit appartenait à l'influent humaniste florentin Coluccio Salutati, qui a également commenté les œuvres de Virgile dans les marges. Il arriva certainement à Bâle avec les livres du dominicain Jean de Raguse, qui participa au concile tenu dans cette ville, en y jouant un rôle de premier plan. Après sa mort, le manuscrit parvient au couvent des dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce recueil manuscrit, déjà très étudié et presque entièrement édité, contient des textes que Guillaume d'Ockham n'avait rédigés que quelques décennies avant la réalisation de cette copie ou qui lui étaient en tout cas attribués. Il présente également le seul témoin textuel connu pour l'une de ses œuvres. Son origine n'est pas déterminée avec certitude; il existe des reliures identiques aussi bien au couvent des dominicains de Bâle qu'à celui des franciscains, qui a déjà été proposé comme son lieu d'origine.
En ligne depuis: 11.12.2024
La copie de la Summa logicae réalisée à Oxford encore du vivant de Guillaume d'Ockham appartient aux restes de la bibliothèque des Franciscains de Bâle. Le propriétaire précédent, Otto von Passau, dont le nom est inscrit en écriture codée (f. 121r), était un auteur plus célèbre à l'époque qu'aujourd'hui, où il est presque oublié. A côté de la Summa logicae d'Ockham, le volume contient encore un catalogue des plaintes contre ce frère mineur critique déposées auprès de la curie papale à Avignon, ainsi que des brèves expertises sur des points précis. Le texte de ce manuscrit, ainsi que les lectures d'un deuxième recueil bâlois du XIVe siècle [ne provenant probablement pas du couvent franciscain, et qui a conservé sa reliure originale (F II 24)], ont été utilisés au XXe siècle pour l'édition critique. Sa reliure a été remplacée au XIXe siècle.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce manuscrit composite consiste en sept parties : les parties I-III (f. 2-99), IV (f. 100-121) et VI-VII (f. 181-237) contiennent les commentaires de Saint Thomas d'Aquin sur Aristote : Super libros Physicorum; Super libros Posteriorum Analyticorum; Super libros De Anima; la partie V (f. 122-180) contient le commentaire d'Adam de Bocfeld sur la Metaphysica Nova d'Aristote. Le manuscrit provient du couvent dominicain de Bâle (annotation f. 179vb).
En ligne depuis: 22.03.2012
Le manuscrit de la chartreuse de Bâle contient le Novus Grecismus : une grammaire à caractère encyclopédique qui a été composée par Konrad von Mure (1210-1281), chanoine et enseignant au Grossmünster de Zurich. Le manuscrit a été relié à la chartreuse de Bâle et se trouvait déjà dans cette bibliothèque au temps du prieur Heinrich Arnoldi (1407-1487, prieur entre 1449-1480). Vers 1590, il est probablement entré en possession de la bibliothèque de l'université avec le reste des collections de la chartreuse.
En ligne depuis: 11.12.2024
Le recueil de textes provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient des textes scolaires sur l'auteur antique de comédies, Térence (vers 195-vers 159 av. J.-C.), comme les Comoediae cum didascaliis, ainsi que différents textes de Rhetoricae, ou sur l'enseignement de l'art oratoire et épistolaire. La première partie a été copiée en 1471 et 1472 par Jacob Lauber – qui deviendra plus tard prieur – alors qu'il était encore étudiant.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, copié par Johannes Heynlin pendant son séjour parisien entre 1469 et 1471, contient trois « classiques de l'éducation » : les Bucoliques (avec commentaires), les Géorgiques et l'Enéide de Virgile, ainsi que toute une série d'œuvres pseudo-virgiliennes. Le volume est finement orné avec des initiales historiées représentant des scènes tirées des œuvres de Virgile, exécutées par un atelier parisien. Le manuscrit a probablement été relié à Bâle, peut-être à la demande de la chartreuse, qui en devint le possesseur lorsque Heynlin entra au monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit composite au contenu principalement astrologique et astronomique contient un journal d'observations météorologiques, tenu durant sept années, ledit Basler Wettermanuskript. Des observations météorologiques y sont consignées quotidiennement, sans lacune, du 1.9.1399 jusqu‘au 31.3.1406. A la fin du journal, les annotations deviennent schématiques jusqu'à devenir, finalement, des tabelles sur la position des planètes avec seulement quelques notes isolées sur le temps. Le volume provient du couvent des Prêcheurs de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Les Etymologies d'Isidore de Séville réunissent une vue d'ensemble du savoir à la description de l'univers. Le manuscrit de Bâle montre au début une division du texte différente de la division habituelle. Au lieu d'une division en livres, les textes sur les sept arts libéraux sont introduits chacun par un titre. Le manuscrit, provenant de France, appartenait au monastère de Fulda jusqu'au XVIème siècle, lorsqu'il parvint à Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Il s'agit de l'un des manuscrits d'Isidore du monastère de Fulda qui a été sauvé; en effet, au XVIème siècle, avant la destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, il a rejoint Bâle. Il y servit probablement de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Rédigé à Fulda à la fin du IXème siècle, il conserve encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. En plus des oeuvres d'Isidore, il contient le plus ancien catalogue de la bibliothèque de Fulda, lesdites recettes bâloises en ancien allemand ainsi qu'un cycle iconographique d'astronomie et de comput.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. A Fulda, il fut composé par la réunion d'un manuscrit du Nord de l'Angleterre du VIIIe s. et d'un autre manuscrit d'origine continentale-insulaire, probablement écrit à Fulda dans le première moitié du IXe s. Le codex possède encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. Pour autant que les textes qu'il contient soient édités de façon critique, le codex est un témoin textuel très important.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Le codex se compose de plusieurs parties. Un manuscrit germano-anglosaxon de la seconde moitié du VIIIème siècle, contenant le deuxième livre des Synonyma d'Isidore, fut complété dans le premier tiers du IXème s., peut-être à Fulda, avec le premier livre de cette même œuvre d'Isidore. De plus, déjà très tôt, il fut relié avec une unité contenant l'Admonitio ad filium spiritualem du Pseudo-Basile et divers autres extraits, écrits probablement à Fulda vers l'an 800.
En ligne depuis: 19.03.2015
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore (respectivement du Pseudo-Isidore) du monastère de Fulda, sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé au VIIIe s. en Irlande et conserve encore clairement sa reliure originelle irlandaise dans une couverture de parchemin. Ce manuscrit grammatical comprend, dans le texte principal, le De vitiis. (linguae) attribué à un Isidorus iunior, le codex unicus. Le texte devrait avoir été rédigé vers 500, peut-être en Espagne, et constitue l'une des sources utilisées par Isidore dans le premier livre de ses Etymologiae. Ce codex représente, également pour les autres textes qu'il contient, l'un des rares témoins conservés.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composite de Fulda contenant des textes concernant, pour la plupart, le thème de la pénitence et l'ascétisme. Il parvint au XVIème siècle à Bâle, en même temps qu'une série d'autres codices d'Isidore conservés à Fulda, probablement parce que l'un des textes qu'il contient est transmis sous le nom d'Isidore. Il échappa ainsi à la destruction de la bibliothèque de Fulda durant la guerre de Trente Ans. Les diverses parties et textes sont écrits en minuscule anglo-saxonne et en minuscule caroline et sont originaires de Fulda ainsi que de la région qui s'étend jusqu'à Mayence. La reliure, probablement encore d'époque carolingienne, a été considérablement modifiée à une époque ultérieure, surtout après que les plats ont été retirés. C'est apparemment à Bâle que le premier fascicule, de format plus petit, qui contenait le Paenitentiale Theodori a été enlevé. Il porte aujourd'hui la cote N I 1: 3c.
En ligne depuis: 17.03.2016
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé au VIIIe s. en Angleterre et conserve encore sa reliure du VIIIe ou IXe s. dans une couverture de parchemin. Il compte parmi les plus importants témoins du De natura rerum d'Isidore.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé à Fulda dans le premier tiers du IXème s. et conserve encore sa reliure carolingienne en cuir marron sur ais en bois à décors géométriques.
En ligne depuis: 25.06.2015
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé dans la première moitié du VIIIème s. en Angleterre ou dans un centre anglo-saxon continental. Il conserve encore sa reliure du VIIIème ou IXème s., dans une couverture de parchemin et est considéré comme l'un des plus importants témoins textuels du Differentiarum liber d'Isidore.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit composite contient quatre parties indépendantes à l'origine: la partie I contient des écrits de Hervaeus Natalis, la seconde le traité super sex principia d'Albert le Grand, la partie III des écrits de Pierre d'Auvergne et la partie IV deux écrits anonymes – peut-être uniquement transmis dans ce manuscrit - ainsi que le traité De medio demonstrationis de Aegidius Romanus (Gilles de Rome). Le manuscrit provient du Couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit composite astronomique se compose de trois parties indépendantes les unes des autres, faites de feuilles de plusieurs tailles et avec des dispositions différentes. Elles ont été écrites par différents copistes des XIIIème et XIVème siècles. Les textes décrivent des instruments pour l'observation du ciel et traitent de l‘orbite des planètes, qui sont aussi représentées avec des dessins astronomiques. Le manuscrit composite faisait partie de la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le volume, écrit durant le XIIIème siècle, probablement par deux mains d'origine française en alternance, contient divers écrits au contenu astrologique d'origine hellénistique et arabe, dans la traduction latine de Jean de Séville: le Centiloquium Ptolemaei, des textes de Māšā'allāh, Alfraganus et Albumasar. Le manuscrit appartenait à la bibliothèque des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, copié dans une textura du XIIIe siècle, appartenait au clerc et historien Dietrich von Niem (1340-1418) qui l'a doté de nombreuses annotations marginales. Transféré par la suite à la chartreuse de Bâle, le volume contient entre autres les Naturales quaestiones de Sénèque, la discussion d'Anselme de Canterbury Cur deus homo ? et l'œuvre astrologique De radiis stellarum du philosophe et scientifique arabe Al-Kindi. Il transmet en outre l'article De probatione virginitatis beatae Mariae issu de l'ainsi nommé « Suda », un lexique byzantin qui trouva une ample diffusion dans la traduction latine de Robert Grosseteste.
En ligne depuis: 12.12.2019
Les parties réunies dans ce volume de la bibliothèque des Franciscains de Bâle, autrefois reliées séparément et contenant différentes œuvres de Cicéron, ainsi que la Poetria novella de l'Anglais Geoffroy de Vinsauf, proviennent clairement d'Italie. Il existe plusieurs indices sur ses précédents possesseurs, mais aucun n'a encore été identifié avec certitude. L'une des parties a appartenu à Niccolò dei Salimbeni – probablement pas le riche jeune homme de L'Enfer de Dante, mais peut-être l'un de ses descendants à Sienne. Une autre partie a coûté 5 ducats et 30 schillings au père d'un certain Nicholaus de Monleone. La valeur de l'ensemble du volume a finalement été estimée à 320 francs suisses par les experts zurichois nommés après la séparation du canton de Bâle en 1833 afin de préparer un partage des biens.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le volume contient le texte dénommé Wörterbuch des alten Schulmeisters. Il s'agit d'une adaptation indépendante du très diffusé Vocabularius ex quo. Contrairement à cette version, celle de l'Alter Schulmeister place les explications en allemand au second plan par rapport à celles purement latines. Les gardes, qui ont été décollées du plat de reliure à l'occasion d'une restauration en 1974, contiennent des extraits d'une traduction latine du De anima d'Aristote et d'autres contenus apparentés. Le fait que le texte de la garde postérieure est la continuation directe de la garde antérieure, démontre que toutes les deux constituaient dans leur contexte original deux pages successives d'un manuscrit.
En ligne depuis: 18.06.2020
Probablement écrit à Schongau et acquis plus tard par la chartreuse de Bâle, ce volume appartient à l'ample tradition manuscrite et imprimée du Vocabularius Ex quo. Le dictionnaire, rangé par ordre alphabétique, était un outil pour les utilisateurs ayant une connaissance limitée du latin, qui jouit d'une grande popularité dans les pays de langue germanique jusqu'à la fin du XVIe siècle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit transmet différents vocabulaires latin-allemand, parmi lesquels le Mammotrectus du franciscain italien Johannes Marchesinus. Copié par un certain Ulrich Wachter vers 1400, le manuscrit a été vendu en 1430 à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit du troisième quart du XVème siècle, d'origine française, contient deux oeuvres d'auteurs antiques: Nonius Marcellus (IV-Vème siècle) offre des explications linguistiques et concrètes sur les auteurs latins principalement de l'époque républicaine, classées partiellement par ordre alphabétique d'après les lemmes; M. Terentius Varro († 27 av. JC.) étudie des questions linguistiques de la langue latine.
En ligne depuis: 25.06.2015
Plusieurs textes d'Aristote dans la traduction latine de Boèce et des traités de Boèce, écrits dans une petite écriture du XIIIème siècle ainsi que deux ajouts du XVème siècle, ont été reliés probablement pour l'érudit bâlois Johannes Heynlin, qui, à sa mort, légua le volume à la Chartreuse de Bâle. Au point de vue codicologique, la page de contre-garde postérieure et de garde postérieure, un feuillet de parchemin qui avait été préparé pour un livre de prière, sont remarquables. Il s'agit de deux bi-feuillets avec un texte du début, qui devaient être pliés avant la reliure, comme c'était habituel pour les feuilles imprimées. Or, les deux bi-feuillets ont ensuite été éliminés et n'ont pas servi pour le livre de prière. C'est pourquoi, ils ne présentent pas les trous du fascicule dans le pli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de petit format, presque carré, datant du XVème siècle, contient les Heroides d'Ovide, accompagnées du commentaire de Guilelmus Aurelianensis (env. 1200). Une plus ancienne note de propriété arasée indique une origine française; Johannes Heynlin légua le manuscrit à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Pierre d'Ailly (lat. Petrus de Alliaco) était un érudit, un homme politique ecclésiastique et un auteur prolifique. Sa fameuse oeuvre géographique Imago mundi fut utilisée par Christophe Colomb dans la planification de ses voyages d'exploration. L'exemplaire de Bâle appartenait au médecin de la ville de Bâle Heinrich Amici († 1451), qui le légua à la chartreuse de sa ville.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le recueil de textes du couvent des Dominicains de Bâle, relié à neuf en 1952, est l'un des nombreux manuscrits ayant appartenu à Johannes Tagstern. Il contient des textes sur l'optique et la géométrie, comme l'ouvrage de Dietrich von Freiberg sur l'arc-en-ciel, avec de nombreux schémas clairs construits au compas et à la règle. La première partie, en parchemin, a été copiée au XIVe siècle, tandis que les suivantes, plus récentes, peuvent être datées grâce aux filigranes du papier avec un peu plus de précision à la fin de ce siècle ou au début du siècle suivant, au moment où le propriétaire, mentionné à la dernière page (f. 157v), est attesté comme membre du couvent.
En ligne depuis: 26.09.2024
Le volume contient des textes qui se rapportent à la pratique scolaire tardo-médiévale et du premier humanisme : d'un côté des œuvres destinées à la pratique scolaire (grammaires, listes de mots) et de l'autre, des traités théoriques de contenu didactico-pédagogique. Les diverses parties, indépendantes à l'origine, ont été reliées ensemble à la chartreuse de Bâle. La première partie qui comprend la version en prose de la grammaire versifiée d'Alexandre de Villedieu, provient de la chartreuse de Mayence et elle a été donnée à celle de Bâle. La dernière partie, la grammaire de Giovanni Sulpizio, ici dans un imprimé de Johannes Amerbach, a été offerte par l'imprimeur à la bibliothèque du monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Dans son volumineux Tractatus de moribus et disciplina humanae conversationis, la plus ancienne description connue en Europe du jeu de cartes, Johannes von Rheinfelden n'explique pas seulement les règles du jeu, mais expose aussi le caractère des différentes figures du jeu, ainsi que l'ensemble de l'ordre social, à l'aide des rapports réciproques entre les cartes. Konrad Schlatter, depuis 1428 confesseur, plus tard prieur du couvent des dominicaines de Ste Marie Madeleine « in den Steinen », laissa le traité aux sœurs pour contribuer à leur édification morale.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit composite, réalisé en Italie au XVème siècle, contient des poèmes occasionnels d'humanistes et de courts traités. Les différentes parties, rédigées dans une minuscule humanistique et dans une cursive humanistique, sont écrites par différentes mains. Le volume appartenait à l'imprimeur bâlois Jean Oporin († 1568) et resta, après sa mort, en possession de divers érudits bâlois, jusqu'à ce qu'il entre en possession de la bibliothèque au XVII/XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
On ne sait pas comment ce graduel réalisé vers 1200 au couvent cistercien d'Hauterive est parvenu à Bâle depuis le couvent des cisterciennes de la Maigrauge. Il s'agissait probablement d'un cadeau anonyme, reçu en 1906. Toutefois son origine peut être assez clairement déterminée sur la base de l'écriture et du décor avec des initiales silhouettées et filigranées avec des palmettes, que l'on retrouve dans d'autres manuscrits issus du même scriptorium. La notation est française, à petits carrés liés. Une caractéristique frappante du contenu de ce livre de chant, dont la reliure a été réparée aux siècles passés, est la présence du formulaire double de la Trinité qui a été suivi jusqu'à l'époque moderne.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce manuscrit de grand format de Martianus Capella, datant du XIème siècle, transmet les deux premiers livres du De nuptiis Philologiae et Mercurii, un des livres le plus souvent lu au Moyen Âge, accompagné du commentaire de Remi d'Auxerre, conçu pour l'enseignement. La reliure originale contemporaine, dans laquelle les fascicules sont brochés à la couverture en parchemin par de fines bandes de parchemin, est remarquable (cf. Szirmai).
En ligne depuis: 19.03.2015
Les parties conservées de l'histoire universelle de Diodore de Sicile furent traduites au XVème siècle du grec en latin. Ce manuscrit, écrit vers 1453, et qui contient les livres 11 à 13, est probablement l'autographe du traducteur Iacobus de Sancto Cassiano Cremonensis, à savoir une copie au propre remaniée qui, vers la fin, devient un manuscrit de travail.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le volume contient deux commentaires des Libri physicorum d‘Aristote, dont les auteurs sont Friedrich von Nürnberg et Johannes Buridanus. Albrecht Löffler de Rheinfelden les écrivit en 1439 durant ses études à l'université d'Heidelberg. Plus tard, il entra dans l'ordre des dominicains et laissa le manuscrit au couvent des dominicains de Bâle, où il fut intégré dans la bibliothèque aux ouvrages enchaînés.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit contient des exercices et Quaestiones sur des oeuvres d'Aristote, De anima et De physica du théologien réformateur Johann von Wesel (1425-1481). Le volume provient de la chartreuse de Bâle : sur la base de comparaisons de l'écriture il semble que le copiste de la première partie soit Jakob Louber. Les nombreuses annotations marginales et sur des petits bouts de papier révèlent un usage intensif du manuscrit.
En ligne depuis: 22.03.2018
Albertus Löffler était le copiste le plus productif du couvent des dominicains de Bâle. Le seul manuscrit au contenu rhétorique de sa main contient ladite Summa Iovis et des œuvres de Nicolas de Dybin. Il le copia durant ses études à Heidelberg dans les années 1438 et 1439. Le manuscrit composite rejoignit la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu'à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d'autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l'Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l'université de Bâle tout récemment fondée, d'abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu'il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit en papier usé de la chartreuse de Bâle contient divers traités (parfois avec des commentaires) pour le calcul du calendrier annuel et en particulier pour la détermination des fêtes mobiles, comme le Computus chirometralis de Johannes de Erfurt ou le Computus Nerembergensis. En outre, le volume comprend aussi un certain nombre de textes en vieux frison et en bas-allemand: sermons nuptiaux, recettes, un glossaire latin-allemand et une brève description de la « niederdeutsche Apokalypse ».
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, écrit en partie par Johannes Heynlin de Lapide et entré avec lui à la chartreuse de Bâle, contient le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte, un recueil de citations ordonnées par ordre alphabétique, deux traités anonymes, ainsi que des textes du franciscain François de Meyronnes, du pseudo Jean Duns Scot et de Johannes Breslauer de Braunsberg. Cinq feuillets imprimés du Tractatus de memoria augenda de Matheolus Perusinus sont aussi reliés dans ce volume.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le maître de rhétorique Gaius Marius Victorinus rédigea au IVème s. ap. JC. des interprétations du De inventione de Cicéron. Elles furent ensuite copiées dans le troisième quart du XVème siècle, dans une écriture entièrement uniforme, peut-être en France. Le manuscrit, légué à la chartreuse de Bâle par l'érudit Johannes Heynlin, en même temps que d'autres livres de sa vaste bibliothèque, ne présente aucune trace témoignant de son usage.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Lucrèce, contenant le long poème didactique De rerum natura est au point de vue de son contenu, un descendant du manuscrit, découvert par Poggio Braccolini en 1417 dans un monastère allemand. Il fut écrit en 1468-69 par Antonius Septimuleius Campanus, quelques années avant que le texte ne soit imprimé, et plus exactement – comme le laisse entendre une annotation à la fin du texte – à Rome, dans une prison. Le manuscrit était en possession de l'humaniste bâlois Boniface Amerbach, au plus tard en 1513.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, de petit format, contient les chroniques rédigées par Hans Roth († 1452) et son fils Peter Roth († 1487), à propos de leur pélerinage en Terre Sainte dans les années 1440 et 1453. Il s'agit probablement de notes autographes.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Fragments à contenu hagiographique d'un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Informations sur le recrutement des troupes. Sont mentionnées les diverses villes sur le Nil (par exemple Elephantine, Herakleia, Oxyrhynque), qui devaient fournir des soldats au commandant perse Šērag. Le document, rédigé en moyen-persan (pehlevi), fut copié sur parchemin entre 619 et 629 après J.-C., pendant l'occupation sassanide d'Egypte.
En ligne depuis: 14.12.2017
Poème didactique en arabe d'Avicenne (m. 1037) sur l'art de la guérison. Le manuscrit a été copié sur du papier de provenance européenne et donné à la bibliothèque universitaire en 1682 par Konrad Harber. L' Urǧūza (ou Manẓūma) fī ṭ-ṭibb est, après le canon, la contribution la plus importante sur la médecine du savant persan. En 1284, Armengaud Blaise le traduisit en latin à Montpellier sous le titre de Cantica; une version de la traduction revue par Andrea Alpago fut imprimée à Venise en 1527.
En ligne depuis: 22.03.2018
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Biographie légendaire du fondateur de l'ordre Bektāşī Ḥāǧǧī Bektāş Velī de Khorasan (Est de l'Iran/Afghanistan), rédigée en turc-ottoman. Le manuscrit a été écrit par ʿAbdallāh Ibn Aḥmad el-Merzīfōnī et achevé le 20. Ǧumādā II 1165 h. [= 5 mai 1752]. Appartenait à la collection des manuscrits orientaux du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960), puis parvint de cette collection à la bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Les cinq bifeuillets avec des fragments du chant des Nibelungen proviennent d'un manuscrit du milieu du XIVe siècle. Ils ont été préservés car ils ont servi de reliures de livres. Découverts en 1866 par un curé de Fanas/Prättigau, ils aboutirent à Bâle dans les mains du philologue Wilhelm Wackernagel ; aujourd'hui ils sont conservés à la bibliothèque universitaire de Bâle. Les feuillets sont sobrement rubriqués et décorés de quelques dessins à la plume rouge-marron (surtout sous la forme de dragons ou de créatures apparentées) placés dans les marges.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les textes sur lesquels se fonde le rouleau de Bâle ont été rédigés à la demande de Charlemagne en Terre Sainte. La copie, de peu postérieure, pourrait avoir été faite dans la région du Haut-Rhin et en constitue l'unique témoin. En plus du contenu textuel, la forme originale du rouleau a également été transmise. Dans sa vaste enquête de 2011, Michael McCormick suppose qu'il a servi administrativement à la cour de Louis le Pieux ou de Louis le Germanique. On ne sait pas exactement comment les fragments sont parvenus à la Bibliothèque universitaire de Bâle. Au cours du deuxième tiers du XIXe siècle, le bibliothécaire Franz Dorotheus Gerlach les sépare de la couverture d'un volume non identifié.
En ligne depuis: 14.12.2017
Fragment d'un bréviaire en glagolitique avec les textes pour les 13 et 14 août, qui, d'après l'écriture, pourrait être daté du XVème siècle. Il appartenait à Franz Miklosich (1813-1891), un des plus importants slavistes de son époque et rejoignit en tant que don la “Collection antique” de Bâle, qui devint plus tard le Musée historique de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Feuillet provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le volume contient des parties de la Vita s. Silvestri que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de juin, introduction rédactionnelle et index des mois de mai et juin). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Partie inférieure d'un feuillet du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Symeonis de Eberwin de Trêves, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Deux bifeuillets isolés avec divers extraits du médecin grec Oribasius Latinus (IVe siècle). Les fragments appartenaient probablement à l'origine à un même codex du monastère de Lorsch. Ils datent du début du IXe siècle et furent utilisés au XVIe siècle comme reliure à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet provenant du troisième volume d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le fragment contient des parties de la Vita s. Athanasii, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Waldeberti d'Adson de Montier-en-Der et de la Vita s. Macharii heremitae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface d'Otloh de Saint-Emmeram, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Nerei et Achillei ainsi que de la Vita s. Maximi de Loup de Ferrières, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Willehelmi confessoris (dans une version inédite sous cette forme), ainsi que de la Vita s. Germani episcopi, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio s. Albani de Goswinus de Mayence que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Chronique des empereurs (« Kaiserchronik ») est un des textes en allemand qui rencontra le plus grand succès au XIIème siècle. Le fragment de Bâle date du premier quart du XIIIème siècle et transmet la version B en langue alémanique. Les trois bi-feuillets conservés – un bi-feuillet simple et un fascicule de deux bi-feuillets- étaient utilisés dans une maculature. Le bi-feuillet simple constituait le revêtement intérieur du manuscrit A III 30 du couvent des Prêcheurs.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le bifeuilet provenant d'un manuscrit mystique du Moyen Age tardif a été conservé comme reliure. Il comprend des parties des « Sieben Vorregeln », du Miroir des Vertus (« Spiegel der Tugend ») du franciscain David d'Augsbourg (ca. 1200-1272), et un paragraphe du « Geistlicher Palmbaum » (issu d'un « Palmbaumtraktaten » ?). Le fragment présente des signes évidents d'usure dus à son usage comme reliure.
En ligne depuis: 12.12.2019
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Il s'agit probablement d'un fragment d'un codex d'Isidore provenant du monastère de Fulda, qui parvint à Bâle au XVIème siècle, avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans. Il y servit peut-être de modèle pour un projet d'édition des oeuvres d'Isidore. Il a été réalisé environ dans la seconde décennie du Xème siècle à Fulda. Ce bi-feuillet fut utilisé en 1624 comme couverture pour des actes d'archives.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragments à contenu hagiographique d'un mansucrit carolingien originaire de Fulda.
En ligne depuis: 08.10.2015
Les quatre bandes de parchemin ont été détachées d'un vocabulaire manuscrit de la chartreuse de Bâle. Elles ont été utilisées comme des onglets dans un autre volume. Quand elles sont placées côte à côte, les bandes constituent une partie d'un rotulus avec des Sangsprüche en allemand. En ce qui concerne le texte, il s'agit de neuf vers de Marner, trois de Conrad de Wurtzbourg et huit du Kanzler. Les textes furent copiés dans la région allemande orientale, et probablement détachés peu après, puisque le volume qui les contenait est à dater vers 1400.
En ligne depuis: 14.06.2018
Fragment d'un manuscrit de Salvianus qui, selon toute probabilité, parvint à Bâle au début du XVIème siècle pour être utilisé en 1628 comme modèle pour l'impression de Johannes Sichardus dans l'atelier de Henricus Petrus. Il a été réalisé dans le premier quart du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, il fut utilisé à Bâle comme renforcement pour une reliure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragment d'un manuscrit des arpenteurs qui de toute évidence parvint de Fulda à Bâle au début du XVIème siècle, où il servit de modèle, en 1628, à Johannes Sichardus pour l'impression dans l'atelier de Henricus Petrus. Déjà Poggio Bracciolini a dû le consulter en 1417 à Fulda. Il a été réalisé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, à Bâle, les fragments ont servi à renforcer la reliure d'un ouvrage. La publication du fragment par Martin Steinmann en 1992 a permis de réfuter l'hypothèse, encore répandue à une époque récente, que le ms. Roma, Biblioteca Apostolica Vaticana Pal. lat. 1564 aurait servi de modèle à Sichardus.
En ligne depuis: 08.10.2015
Il s'agit de deux feuillets, arrachés d'une reliure, issus d'un manuscrit écrit dans une minuscule rhétique avec la barre transversale du T arrondie, ce qui est une caractéristique de cette écriture. Le manuscrit pourrait dater du VIII/IXème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit composite à caractère théologique provient à l'origine de la famille patricienne Gossembrot d'Augsbourg (fin du XVème siècle). Il fut ensuite en possession de Jean Oporin († 1568), d'Eusebius Merz († 1616) et de Remigius Faesch († 1667), pour ensuite rejoindre, en 1823, la bibliothèque universitaire de Bâle. A part une seule gravure, les autres enluminures et gravures encollées dans le mansucrit ont été arrachées.
En ligne depuis: 22.06.2017
Nikolaus Meyer zum Pfeil, chancelier de Bâle, possédait déjà au XVe siècle une grande collection de premières éditions imprimées, principalement de la littérature allemande de divertissement, et il copia lui-même différents manuscrits comme la Mélusine de Thüring von Ringoltingen en 1471. Le manuscrit en papier contient 38 dessins à la plume colorés, qui semblent être l'œuvre de deux peintres différents. En raison de la perte de feuillets, le texte présente aujourd'hui des lacunes ; il est difficile de savoir si des illustrations ont également été perdues.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit, conservé de façon fragmentaire et dont les feuillets sont détachés de leur reliure, fut utilisé en 1543 par l'imprimeur bâlois Heinrich Petri comme modèle pour son édition des Rabani Mauri Moguntinensis archiepiscopi commentaria in Hieremiam prophetam. Cet emploi est attesté par la présence de divers signes de composition et de traces d'encre d'imprimerie. Plus tard, le manuscrit passa de l'imprimerie de Petri à la collection de Remigius Fäsch et, avec les autres fonds du Musée Faesch, devint, en 1823, propriété de l'Université de Bâle. La provenance originelle du manuscrit n'est pas claire.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit copié au Xe siècle au monastère de la Lavra de Stylos sur le mont Latmos en Carie par le scribe « Michael », contient le commentaire de Victor d'Antioche sur Marc ainsi que la chaîne d'André sur les Epîtres Catholiques. On y trouve deux miniatures inachevées, l'une représentant la Vierge sur son trône avec l'enfant Jésus (V3v), et l'autre le Christ en gloire (V4r). Lors de l'invasion de la Carie par les Turcs vers 1079, le codex fut transféré par Christodoulos de Patmos d'abord à Constantinople, puis sur l'île de Patmos. À la Renaissance, le manuscrit se trouve à Worms chez Johannes Camerarius, puis à Bâle chez Nicolaus Episcopius.
En ligne depuis: 26.09.2024