Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. gr. 29, t. I
Titolo del codice: , Œuvres
Luogo di origine: Venise ?
Datazione: milieu du XVIe siècle
Supporto materiale: Papier filigrané, moyennement épais, de souple à modérément rigide, jauni ; vergeures horizontales. Filigranes : (ff. 1-288) ancre dans un cercle surmonté d’une étoile ; contremarque A, non identifié ; fils de chaîne écartés de 31 mm, sauf autour du filigrane 32-33 mm, 18 mm par groupe de 20 vergeures. (ff. 289-380) chapeau de cardinal surmonté d’une croix, contremarque TE, identique à Sosower Chapeau 37 (1546 ca) ; fils de chaînes écartés de 32 mm, sauf autour du filigrane 30 et 32 mm, 19 mm par groupe de 20 vergeures. Garde et contre-garde en papier blanc, vergeures horizontales, au début et à la fin du volume.
Dimensioni:
I. 1-380 (+ 237bis)
Formato: 316 × 220 mm.
Numerazione delle pagine: Double numérotation. Foliotation à l’encre rouge, dans l’angle supérieur externe, de 1 à 380. Pagination plus ancienne, à l’encre brune, de deux en deux, de 1 à 773. Les numéros ici utilisés, sont ceux des feuillets. Folio de garde initial, non numéroté, sur lequel est collé un élément adventice (voir infra, notes) folioté I à l’encre rouge. I. 1-380 (+ 237bis).
Composizione dei fascicoli: On reconstitue la structure d’origine à partir des signatures et réclames, autant que faire se peut. Actuellement, le manuscrit est relié grosso modo par quaternions, sans respect de la structure d’origine. 39 cahiers, majoritairement des quinions : 1 × 10 (1-10). 1 × 10-1+2 (11-21, perte du 1er folio, ajout des ff. 17-18 [bifeuillet]). 15 × 10 (22-31, 32-41, 42-51, 52-61, 62-71, 72-81, 82-91, 92-101, 102-111, 112-121, 122-131, 132-141, 142-151, 152-161, 162-171). 1 × 10-1 (172-180, 1 folio coupé sans lacune). 10 × 10 (181-190, 191-200, 201-210, 211-220, 221-230, 231-239 (+ 237bis), 240-249, 250-259, 260-269, 270-279). 1 × 10-1 (280-288, perte du 6e folio). 9 × 10 (289-298, 299-308, 309-318, 319-328, 329-338, 339-348, 349-358, 359-368, 369-378). 1 × 2 (369-380).
Signature de première main dans l’angle supérieur externe, de αʹ (f. 1) à ληʹ (f. 369), dernier bifeuillet non signé. Réclame verticale descendante dans l’angle inférieur interne du dernier verso.
Signature de première main dans l’angle supérieur externe, de αʹ (f. 1) à ληʹ (f. 369), dernier bifeuillet non signé. Réclame verticale descendante dans l’angle inférieur interne du dernier verso.
Condizione: Nombreuses traces d’usage, coulées d’encre, etc., dues au travail de préparation pour l’imprimerie ; manuscrit en relativement mauvais état de ce fait. Bas du f. 380 coupé (sans perte de texte apparente), complété par le même papier que celui qui est utilisé pour la reliure.
Disposizione della pagina:
Surface écrite 215 × 125 mm, 29 lignes.
Tipo di scrittura e mani:
- Une main principale, probablement celle de Michaèl (RGK III 475), copiste actif à Venise au milieu du 16e siècle ; variation dans la cursivité des tracés, de manière non linéaire, même si la fin est beaucoup plus cursive. Traits d’union pour les coupures de mots. Numérotation des arguments en marge, de première main. Signes marginaux (diplè, obèle pointé) de première main. Encre brun sombre ; rubrication incomplète.
- Titre et initiales ajoutés de seconde main (occidentale), à l’encre brune (ff. 1, 244, 250, 256, 279, 284, 284v, 291, 302v, 315v, 324v, 326, 342v, 354v), mais aussi tous les titres internes du texte 17 ; probablement de la même main, numérotation, dans la marge, de αʹ à καʹ (deux derniers textes non numérotés).
- Quelques ajouts ou corrections d’une autre main (voir f. 172, etc.), comblant sans doute une lacune ; main rigide et très artificielle, probablement occidentale.
- Quelques variantes et corrections marginales, de plusieurs mains. Indications de page dans la marge externe, en très petits caractères.
Decorazione: Titre et initiale majeure à l’encre de rubrication vermillon très pâle, initiale au trait, avec éventuellement quelques rinceaux. Rubrication ne commence qu’au f. 32v et, incomplète, a été suppléée par une main plus récente (voir Écriture).
Aggiunte:
- Nombreuses notes relatives au texte, et comparaison avec l’édition latine et divers mss. (dont Basel, UB, A.III.4). Plusieurs mains, l’une prépare le texte (ajout, titres, corrections marginales, etc.) ; une deuxième complète et compare à partir d’un autre exemplaire, et clarifie les lectures (lettres à lier, abréviations, etc.) ; enfin, plusieurs mains de typographes se relaient pour la préparation typographique proprement dite.
- Note en allemand relative au texte (f. 32, marge sup.) : „Das ist shon alles gedruckt“.
- Indication de cote (?) (f. 1, au milieu de la marge supérieure) : No 3.
- Contre-plat sup. et contre-plat inf. : indication de cote, à la mine de plomb : m.g 29
- Note de décompte des folios, à l’encre rouge (contre-plat inf.) : ms gr. 29 vol. I | 328 feuillets (paginés 1-774). | foliotés I-II, 1-380 et 237bis | Genève, 16 mai 1904 | H. I. A (?).
- Note de décompte des folios, à la mine de plomb, sous la précédente (contre-plat inf.) : Total 383 f. (I, II, 1-237bis, 238-380) | (f. blancs : II, 18) | Genève, 22.III.1932 | F.A.
- Plusieurs estampilles de la bibliothèque publique de Genève.
Legatura:
Reliure de 1732 (voir supra, Ajouts). Plat de carton (330 × 230 mm), dos et coins en cuir fauve, couvrure de papier bleu-gris, dos à quatre nerfs, titre estampé doré entre les deux premiers nerfs : ATHANASII | OPERA | TOM.I. En tête du dos, étiquette moderne indiquant la cote : Bibliothèque | de Genève | Ms. gr. | 29. Entre le 2e et le 3e nerf, indication de cote à l’encre noire, 29.
Materiale addizionale: Élément adventice, collé au folio de garde initial (f. I) : feuille de papier blanc jauni, vergeures verticales, filigrane difficilement discernable, 320 × 230 mm, pliée en 2, peut-être de la main de L. Baulacre (voir Andrist, p. 27 et n. 49), donnant des indications sur l’histoire récente du manuscrit, qui doivent être précisées et corrigées en fonction des sources documentaire (voir Histoire des trois volumes) : « En 1595, on prêta au sr. Commelin ce manuscrit grec de st. Athanase qui étoit en son entier, pour l’impression. Il eut encore à sa disposition un ms. fort ancien des Dialogues sur la Trinité atribué à st. Athanase. Il est en parchemin. Th. de Bèze le donna pour la première fois au public en 1570, et il fut imprimé par Henri Étienne. Le sr. Commelin garda ces mss. jusqu’en 1619 quoique son édition de st. Athanase eût paru en 1600. Il paroit par les registres de la Compagnie [sc. des Pasteurs de Genève] qu’on était fort mécontent de lui. | Voir le registre de 1619 pag. 270 | &. | En 1732 on a fait relier tout ce qu’on a pu ramasser de ce ms. de st. Athanase, et on en a fait trois vol. in fol. | On a aussi fait relier les Dialogues sur la Trinité ».
Contenuto:
HISTOIRE DES TROIS VOLUMES DU GR. 29
Le manuscrit actuel est composite et rassemble sept unités datant du milieu ou de la seconde moitié du 16e siècle ; il constitue un ensemble capital, moins par la qualité de ses textes que par son statut d’exemplaire d’impression pour l’édition princeps d’ due à Peter Felckmann et parue à Heidelberg en 1600-1601 chez Commelin (2 vol. in f°), par les soins de ses héritiers et successeurs Juda et Nikolaus Bonutius¹. Dans l’appendice du vol. 2, p. 13, Felckmann indique en effet les mss qu’il a utilisés et dont il rapporte les variantes (vol. 2, p. 13-93) : un Basiliensis, un Cantabrigiensis, un Goblerianus, ainsi que 5 « anonymes » qu’il nomme simplement « I », « II », « III » etc., et que le bénédictin Bernard de Montfaucon, dans sa grande édition d’Athanase parue à Paris en 1698 et reprise dans Migne, appelle pour sa part « Felckmann 1 », « Felckmann 2 », « Felckmann 3 », etc. Or la recherche moderne a identifié ces « anonymes » de Felckmann comme étant la plupart des unités codicologiques du ms. 29 de la Bibliothèque de Genève. Voir F. Wallis, On some Mss, p. 107 et H.-G. Opitz, Untersuchungen, p. 93-95 (Bibl.).
Ce tableau laisse supposer que plusieurs numérotations ont été utilisées successivement, dont l’histoire et le lien avec le processus d’édition restent à préciser.
Les différentes parties portent les traces d’un exemplaire préparatoire pour l’impression : corrections, ajouts et explicitations, marques typographiques de pages et cahier, calcul du nombre de lignes d’édition en bas des folios, etc. Il est probable qu’on puisse identifier parmi ces correcteurs plusieurs des érudits entre les mains desquels ces unités ont été : Théodore de Bèze, Peter Felckman, etc.
Depuis Opitz, suivi par tous les éditeurs modernes d’Athanase, le ms. porte le signe « b » (b1, b2, b3, pour chacun des 3 tomes) (voir Athanasius Werke I.1.1, p. XI). Il vaudrait d’ailleurs mieux distinguer entre les différentes unités qui composent ces trois tomes (seul le premier est unitaire), dans la mesure où chaque unité découle d’un modèle différent (bI, bII, etc.). Nous avons donc adopté un système de numérotation continue des unités codicologiques pour les trois tomes, de I à VII.
Ces différentes copies ont été réalisées tant en Italie du Nord qu’en Suisse et en Allemagne, peut-être à l’initiative de Théodore de Bèze², dans l’optique de la préparation d’une édition complète des œuvres d’Athanase en grec, qui trouva son aboutissement dans l’édition de Commelin et Felckmann. Le manuscrit, qui appartenait alors déjà au Collège de Genève, avait été prêté à Commelin en 1595 – en même temps que le gr. 30 ; la source confirmant ce prêt n’a pu être, pour le moment, identifiée³. En revanche, les témoignages relatifs au retour du manuscrit sont plus nombreux et bien connus⁴ et les documents ont été publiés⁵. Un litige opposa en effet les héritiers Commelin et la Commune de Genève, dans la mesure où les manuscrits furent rendus avec beaucoup de retard (après 17 ans, soit en 1612) et l’un d’eux (le gr. 29), très détérioré par la préparation de l’impression. La pièce essentielle en ce dossier est une lettre adressée par la Compagnie aux héritiers de Jérôme Commelin, marchand libraire, datée du 3/13 mars 1619. Au milieu des réclamations, la Compagnie rappelle l’historique du litige⁶ : « Nous avons prié Monsieur Roviere, machand libraire de ceste ville, et luy avons donné plein pouvoir de recevoir de vous tout ce à quoy vous estes tenus envers nous pour le regard dudit Athanase. Sur quoy nous vous prions de considerer qu’il y a plus de 23 ans que ledit liver fut presté à feu d’honorable mémoire le sieur Comelin, lequel promit par scedule bien rendre entier ledit livre et le restituer à la Bibliotheque de ceste ville avec une convenable recognoissance, veu qu’il ne se trouvoit point de tel ne si ancien exemplaire. Cela devoit avoir esté fait dans trois ans ; au contraire, au bout d’environ 17 ans, nous fut rendu tel manuscript par pieces mutilé, gasté, rompu, n’ayant point de forme. Et au lieu de le faire transcire et copier, il paroist qu’on s’en est servi en l’impression comme d’une copie. Maintenant ce bel et rare ornement est du tout perdu pour ceste Bibliotheque, et si il faloit verifier un passage de l’impression d’Athanase, comme il advient souvent qu’il en est besoin, on ne le pourra faire. Ce qui est un second detriment public, qui ne peut estre reparé ni mis à prix à moins de deux cents escus. » Un peu plus loin dans la lettre, l’expéditeur rappelle que « C’est une choise qui appartient au public de ceste ville, Eglise et Academie, non à quelques particuliers » : les deux manuscrits appartenaient donc bien à la Commune de Genève et à la Compagnie des Pasteurs, non à Théodore de Bèze en particulier. Ce document, comme la plupart des autres, témoignent d’une relative confusion entre les deux manuscrits d’Athanase (gr. 29 et 30), puisque seul le premier ensemble a été gâté par l’impression, tandis que seul le second est sur parchemin et peut être qualifié d’ancien. Diverses autres mentions dans les registres et la correspondance complètent ce dossier⁷.
Le manuscrit actuel est composite et rassemble sept unités datant du milieu ou de la seconde moitié du 16e siècle ; il constitue un ensemble capital, moins par la qualité de ses textes que par son statut d’exemplaire d’impression pour l’édition princeps d’ due à Peter Felckmann et parue à Heidelberg en 1600-1601 chez Commelin (2 vol. in f°), par les soins de ses héritiers et successeurs Juda et Nikolaus Bonutius¹. Dans l’appendice du vol. 2, p. 13, Felckmann indique en effet les mss qu’il a utilisés et dont il rapporte les variantes (vol. 2, p. 13-93) : un Basiliensis, un Cantabrigiensis, un Goblerianus, ainsi que 5 « anonymes » qu’il nomme simplement « I », « II », « III » etc., et que le bénédictin Bernard de Montfaucon, dans sa grande édition d’Athanase parue à Paris en 1698 et reprise dans Migne, appelle pour sa part « Felckmann 1 », « Felckmann 2 », « Felckmann 3 », etc. Or la recherche moderne a identifié ces « anonymes » de Felckmann comme étant la plupart des unités codicologiques du ms. 29 de la Bibliothèque de Genève. Voir F. Wallis, On some Mss, p. 107 et H.-G. Opitz, Untersuchungen, p. 93-95 (Bibl.).
Unité codicologique (UC) | Felckmann | Numérotation des fascicules (numérotation ancienne) |
I (gr. 29, t. 1) | II | 3 (f. 1) |
II (gr. 29, t. 2, I) | III | 4 (f. 1) |
III (gr. 29, t. 2, II) | / | 5 (f. 113) |
IV (gr. 29, t. 2, III) | V | 6 (f. 115) |
V (gr. 29, t. 2, IV) | IV | / |
VI (gr. 29, t. 3, I) | I | 2 (f. 1) |
VII (gr. 29, t. 3, II) | / | 9 (f. 241) |
Ce tableau laisse supposer que plusieurs numérotations ont été utilisées successivement, dont l’histoire et le lien avec le processus d’édition restent à préciser.
Les différentes parties portent les traces d’un exemplaire préparatoire pour l’impression : corrections, ajouts et explicitations, marques typographiques de pages et cahier, calcul du nombre de lignes d’édition en bas des folios, etc. Il est probable qu’on puisse identifier parmi ces correcteurs plusieurs des érudits entre les mains desquels ces unités ont été : Théodore de Bèze, Peter Felckman, etc.
Depuis Opitz, suivi par tous les éditeurs modernes d’Athanase, le ms. porte le signe « b » (b1, b2, b3, pour chacun des 3 tomes) (voir Athanasius Werke I.1.1, p. XI). Il vaudrait d’ailleurs mieux distinguer entre les différentes unités qui composent ces trois tomes (seul le premier est unitaire), dans la mesure où chaque unité découle d’un modèle différent (bI, bII, etc.). Nous avons donc adopté un système de numérotation continue des unités codicologiques pour les trois tomes, de I à VII.
Ces différentes copies ont été réalisées tant en Italie du Nord qu’en Suisse et en Allemagne, peut-être à l’initiative de Théodore de Bèze², dans l’optique de la préparation d’une édition complète des œuvres d’Athanase en grec, qui trouva son aboutissement dans l’édition de Commelin et Felckmann. Le manuscrit, qui appartenait alors déjà au Collège de Genève, avait été prêté à Commelin en 1595 – en même temps que le gr. 30 ; la source confirmant ce prêt n’a pu être, pour le moment, identifiée³. En revanche, les témoignages relatifs au retour du manuscrit sont plus nombreux et bien connus⁴ et les documents ont été publiés⁵. Un litige opposa en effet les héritiers Commelin et la Commune de Genève, dans la mesure où les manuscrits furent rendus avec beaucoup de retard (après 17 ans, soit en 1612) et l’un d’eux (le gr. 29), très détérioré par la préparation de l’impression. La pièce essentielle en ce dossier est une lettre adressée par la Compagnie aux héritiers de Jérôme Commelin, marchand libraire, datée du 3/13 mars 1619. Au milieu des réclamations, la Compagnie rappelle l’historique du litige⁶ : « Nous avons prié Monsieur Roviere, machand libraire de ceste ville, et luy avons donné plein pouvoir de recevoir de vous tout ce à quoy vous estes tenus envers nous pour le regard dudit Athanase. Sur quoy nous vous prions de considerer qu’il y a plus de 23 ans que ledit liver fut presté à feu d’honorable mémoire le sieur Comelin, lequel promit par scedule bien rendre entier ledit livre et le restituer à la Bibliotheque de ceste ville avec une convenable recognoissance, veu qu’il ne se trouvoit point de tel ne si ancien exemplaire. Cela devoit avoir esté fait dans trois ans ; au contraire, au bout d’environ 17 ans, nous fut rendu tel manuscript par pieces mutilé, gasté, rompu, n’ayant point de forme. Et au lieu de le faire transcire et copier, il paroist qu’on s’en est servi en l’impression comme d’une copie. Maintenant ce bel et rare ornement est du tout perdu pour ceste Bibliotheque, et si il faloit verifier un passage de l’impression d’Athanase, comme il advient souvent qu’il en est besoin, on ne le pourra faire. Ce qui est un second detriment public, qui ne peut estre reparé ni mis à prix à moins de deux cents escus. » Un peu plus loin dans la lettre, l’expéditeur rappelle que « C’est une choise qui appartient au public de ceste ville, Eglise et Academie, non à quelques particuliers » : les deux manuscrits appartenaient donc bien à la Commune de Genève et à la Compagnie des Pasteurs, non à Théodore de Bèze en particulier. Ce document, comme la plupart des autres, témoignent d’une relative confusion entre les deux manuscrits d’Athanase (gr. 29 et 30), puisque seul le premier ensemble a été gâté par l’impression, tandis que seul le second est sur parchemin et peut être qualifié d’ancien. Diverses autres mentions dans les registres et la correspondance complètent ce dossier⁷.
- ¹ Sur cette édition, voir W. Port, Hieronymus Commelinus 1550-1597. Leben und Werke eines Heidelberger Drucker-Verlegers (Sammlung bibliothekswissenshaftlicher Arbeit 47), Leipzig, 1938, nos 197 et 203-204, p. 78 et 79 ; W. Kühlmann, V. Hartmann, S. El Kholi, B. Spiekermann, Die deutschen Humanisten. Dokumente zur Überlieferung der antiken und mittelalterlichen Literatur in der frühen Neuzeit. I, Die Kurpfalz. 3, Jacobus Micyllus, Johannes Posthius, Johannes Opsopoeus und Abraham Scultetus (Europa humanistica 9), Turnhout, 2010, p. 488-490 ; S. El Kholi, M. Hanstein, B. Spiekermann, Die deutschen Humanisten. Dokumente zur Überlieferung der antiken und mittelalterlichen Literatur in der frühen Neuzeit. I, Die Kurpfalz. 4, Hieronymus Commelinus und seine Erben, Balthasar Copius, Lambertus Ludolfus Pithopoeus, Henricus Smetius, Simon Stenius und Friederich Sylburg (Europa humanistica 10), Turnhout, 2013, p. 91-95.
- ² Voir en particulier H. Aubert, A. Dufour, B. Nicollier et R. Bodenmann, Correspondance de Théodore de Bèze. XVII, 1576 (Travaux d’Humanisme et Renaissance 286), Genève, 1994, n° 1208 à Bonaventure Vulcanius : Th. de Bèze lui suggère de publier Athanase et lui propose un exemplaire, qui pourrait être tout ou partie du gr. 29. Dans sa réponse (n° 1212), Vulcanius indique qu’il n’a pas le temps, mais qu’il peut lui faire passer un manuscrit par Goulart ; dans la Lettre n° 1218, Vulcanius attend des explications plus précises de la part de Bèze. Il n’y a pas trace de suites à cette première tentative ; sur les échanges entre Th. de Bèze et Vulcanius, voir E. Ledegang-Keegstra, « Vulcanius et le réformateur Théodore de Bèze », dans H. Cazes (éd.), Bonaventura Vulcanius, Works and Networks. Bruges 1538 - Leiden 1614 (Brill’s Studies in Intellectual History 194), Leiden, Boston, 2011, p. 145-165. On trouve une nouvelle étape de ce processus dans une lettre de Théodore de Bèze à Johann Jakob Grynaeus (H. Aubert, A. Dufour, B. Nicollier et R. Bodenmann, Correspondance de Théodore de Bèze. XX, 1579 [Travaux d’Humanisme et Renaissance 318], Genève, 1998, no 1376) : Bèze rend le manuscrit d’Athanase prêté depuis Bâle (c’est-à-dire le ms. Basel, BU, A.III.4), ce qui laisse supposer que les notes de collations du gr. 29 sur le ms. de Bâle pourraient être de Th. de Bèze. Grynaeus répond (n° 1379) en accusant réception du manuscrit et en indiquant qu’il a évoqué le projet d’édition avec Episcopius, qui a lui-même un manuscrit. Le projet revient une nouvelle fois sous la plume de Th. de Bèze en 1592, dans une lettre à Grynaeus (H. Aubert, A. Dufour, B. Nicollier et B. Genton, Correspondance de Théodore de Bèze. XXXIII, 1592 [Travaux d’Humanisme et Renaissance 467], Genève, 2010, n° 2210) : Amerbach avait prêté autrefois un ms. d’Athanase et de Cyrille, quand Bèze voulait les publier. Comelin, à Heidelberg, a besoin d’Athanase, Grynaeus pourrait-il favoriser le prêt de ce manuscrit bâlois ? Th. de Bèze avait aussi proposé le travail à Henri Estienne, qui ne l’a pas fait (il n’y a pas trace de ce projet dans la correspondance conservée). Cette dernière étape pourrait être l’occasion de la réalisation de l’UC VII, qui est précisément une copie du manuscrit de Bâle.
- ³ On trouve cependant une mention qui semble aller dans ce sens dans l’une des lettres de Commelin à Grynaeus publiées par W. Port, Hieronymus Commelinus 1550-1597, cité n. 1 : pièce n° 7, p. 101, lettre de Commelin à Grynaeus, du 22.4.1594 : Commelin indique en passant que Théodore de Bèze lui a transmis, lorsqu’il était auprès de lui, tout ce qu’il avait d’Athanase, ce qui pourrait bien concerner le gr. 29 ou plutôt ses différentes pièces constituantes. On note également une légère différence de date, puisque le prêt remonterait alors à 1594, non à 1595.
- ⁴ Voir par exemple R. Stauffenegger, Église et société. Genève au XVIIe siècle, Genève, 1983 (Mélanges et documents publiés par la Société d’histoire et d’archéologie de Genève 49), I, p. 229.
- ⁵ On trouve un bon résumé de l’affaire dans l’introduction de N. Fornerod, avec la collab. de Ph. Boros et Th. Dubois, et la participation d’O. Labarthe, Registres de la compagnie des pasteurs de Genève. XIV, (1618-1619). Le synode de Dordrecht (Travaux d’humanisme et Renaissance 511), Genève, 2012, p. LXXXVIII.
- ⁶ Ibidem, Annexe 66, p. 323-324.
- ⁷ Voir entre autres : Ibidem, p. 64-66 [p. 276] : « Du vendredy 19 febvrier 1619. Proposé par le sieur Commelin ayant il y a ja plusieurs années, assavoir l’an 1595, emprunté de la Bibliotheque du College un Athanase grec manuscript en parchemin bien parfait pour l’imprimer, avec promesse de recognoissance, l’auroit rendu marqué et mutilé en plusieurs endroicts et sans aucune reconnaissance. Advisé que nostre frere Monsieur Prevost en communiquera avec le sieur Roviere, lequel desja par cy devant a eu procure de la Compagnie touchant cest affaire, et sera prié de la produire avec la proomesse et scedule dudit Comelin, et autres droicts et adminicules qu’il pourra suppediter. Ce qu’ayant esté fait, derechef a esté trouvé bon que nostre frere Monsieur Jean Gros conferast avec Monsieur le syndic et scholarque Casteaneuf pour sçavoir par quelle voye on pourra tirer quelque satisfaction des hoirs dudit Commelin ; d’autre part, nostre frere Monsieur Laurent a esté prié d’escrire ausdits hoirs pour les sommer de recompenser la perte et degast dudit livre, outre l’acquittement de promesse dudit feu sieur Comelin, qui porte qu’il donnera une copie et recognoissance. Le tout a esté exécuté, et la reponse cy dessous du vendredi 23 apvril 1619. » Voir également p. 65, n. 57, où les éditeurs établissent clairement la différence entre les deux manuscrits et concluent que les réclamations visent les deux ensembles. Voir également Ibidem, p. 89 [287] : « [Du vendredy 23 apvril 1619] Rapport ayant esté fait que les hoirs Commelins n’ont rien voulu respondre sur la demande qui leur a esté faite touchant l’Athanase grec, advisé que nostre frere Monsieur Laurent leur face barrer quelques livres, qu’ils tiennent en un magazin en ceste ville, pour les induire à venir à raison et satisfaction. » Ibidem, Annexe 8, p. 159, lettre d’Abraham Commelin au recteur Jean Diodati, 18/28 septembre 1618 ; la n. 84, p. 159, cite un document attestant que la dette fut payée avant l’automne 1619 : Genève, Arch. BPU, Dd 1, f. 46 : mention de l’arrivée de la somme de 200 florins d’Allemagne, en compensation de l’Athanase abîmé. Le manuscrit avait été déjà rendu bien avant, voir supra. Ibidem, annexe 63, p. 307-310, lettre de Jean Diodati à Bénédict Turretini, 22 février/4 mars 1619 (récupérer l’argent des héritiers à Amsterdam).
-
UC I.
- 1.
(ff. 1-32v)
Contra gentes
(CPG 2090 ; PG 25, 4-96 ; éd. R. W. Thomson, Oxford, 1971, p. 2-133 ; P.-Th. Camelot [SC 18bis], Paris, 1977)
, numéroté αʹ; f. 18r-v blanc.
Titre: Τοῦ ἐν ἁγίοις πατρὸς ἡμῶν Ἀθανασίου ἀρχιεπισκόπου Ἀλεξανδρείας κατὰ Ἑλλήνων
Ἡ μὲν περὶ τῆς θεοσεβείας καὶ τῆς τῶν ὅλων ἀληθείας γνῶσις …–… ὅτι καίτοι γνόντες τὴν τῆς ἀληθείας ὁδόν, ἐναντία ὧν ἔγνωσαν ἔπραξαν.
Remarques: lacune d’un folio après le f. 10v, entre τῷ τῆς θεότητος ὀνόματι [ (éd. Thomson 15, 16) et ] δὲ οὐ μόνος ἐγώ (16, 51) ; le f. 17r-v correspond à une section de texte à replacer après le 1er quart du f. 16v, comme indiqué par un signe en marge. - 2.
(ff. 32v-67v)
Oratio de incarnatione Verbi
(CPG 2091 ; PG 25, 96-197 ; éd. : Ch. Kannengiesser [SC 199], Paris,1973),
, numéroté βʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ περὶ τῆς ἐνανθρωπήσεως τοῦ θεοῦ λόγοῦ καὶ τῆς διὰ σώματος πρὸς ἡμᾶς αὐτοῦ ἐπιφανείας αὐτοῦ.
Αὐτάρκως ἐν τοῖς πρὸ τούτων ἐκ πολλῶν ὀλίγα διαλαβόντες …–… κατ’ ἀρετὴν βιοῦσι καὶ ἀγαπῶσι τὸν θεὸν καὶ πατέρα, ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ …
Remarques: marques d’impression. - 3.
(ff. 67v-89v)
[ ]
Disputatio contra Arium
(CPG 2250 ; PG 28, 440-501)
, numéroté γʹ. Sur cet écrit, sa tradition manuscrite et Cyrille d’Alexandrie comme possible auteur, voir A. von Stockhausen, « Die pseud-athanasianische Disputatio contra Arium. » (Bibl.).
Titre: Τοῦ αὐτοῦ διάλεκτος ἐν τῇ κατὰ Nίκαιαν συνόδῳ πρὸς Ἀρειόν ἐν ἔτῃ τῆς θείας σαρκώσεως τιʹ ἐν ἡμέραις τοῦ εὐσεβοῦς βασιλέως Κωνσταντίνου καὶ τοῦ μακαρίου παπᾶ Σιλβέστρου καὶ ἐπισκόπου Bιζαντίου Ἀλεξάνδρου.
Τῇ τοῦ Θεοῦ προνοίᾳ ἀπῄειν προσεληλυθὼς …–… ἐκ τοῦ καρποῦ γινώσκεται, καθὼς ἔφη ἡ ἀλήθεια.
Remarques: marques d'impression. - 4.
(ff. 89v-104r)
Orationes contra arianos
(CPG 2093 ; PG 26, 12-468)
- a.
(ff. 104r-144r)
Or.
I
(éd. K. Metzler, K. Savvidis, AW I.1.2, Berlin, New York, 1998, p. 109-175)
, numéroté εʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ λόγος κατὰ ἀρειανῶν· λόγος βʹ
Αἱ μὲν αἱρέσεις, ὅσαι κατὰ τῆς ἀληθείας ἐπινοήσασαι μανίαν …–… οἱ αἱρετικοὶ καὶ φιλόνεικοι πρὸς τὴν εὐσέβειαν. - b.
(ff. 144r-197r)
Or.
II
(éd. K. Metzler, K. Savvidis, AW I.1.2, Berlin, New York, 1998, p. 177-260)
, numéroté ςʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ κατὰ ἀρειανῶν· λόγος γʹ
Ἐγὼ μὲν ᾤμην τοὺς τῆς Ἀρείου μανίας ὑποκριτὰς …–… καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἕν. - c.
(ff. 197r-237bisv)
Or
III
(éd. K. Metzler, K. Savvidis, AW I.1.3, Berlin, New York, 1998, p. 305-381)
, numéroté ζʹ.
Titre: τοῦ αὐτοῦ μεγάλου Ἀθανασίου κατὰ ἀρειανῶν· λόγος δʹ
Οἱ ἀρειομανῖται, ὡς ἔοικε, κρίναντες ἅπαξ ἀποστάται …–… ἠλέγχθησαν ἄφρονες καὶ χριστομάχοι.
Remarques: marques d’impression.
- a.
(ff. 104r-144r)
Or.
I
(éd. K. Metzler, K. Savvidis, AW I.1.2, Berlin, New York, 1998, p. 109-175)
, numéroté εʹ.
- 6.
(ff. 237bisv-250r)
[ ]
De incarnatione et contra arianos
(CPG 2806 ; PG 26, 984-1028)
, numéroté ηʹ.
Titre: Ἕτερος τοῦ αὐτοῦ κατὰ ἀρειανῶν καὶ ὅσοι ἔπονται τὰ Ἀρείου
Οἱ κακοτέχνως τὰς θείας γραφὰς βουλόμενοι νοεῖν. …–… ἐν τῇ πανουργίᾳ πρὸς τὴν μεθοδείαν τῆς πλάνης.
Remarques: Corrections textuelles dans les marges, mais sans marques de préparation pour l’impression. À la fin du traité, dans la marge : Finis orationis quarta. Publié par ses premiers éditeurs sous le nom d’Athanase, le traité a été reconnu comme pseudépigraphe depuis longtemps. En 1964, M. Tetz l’a attribué à Marcel d’Ancyre et la Clavis Patrum l’a suivi. Mais cet auteur n’a pas été reçu et son attribution a été définitivement invalidée par Alasdair Heron, The Pseudo-Athanasian Works (Bibl.). - 7.
(ff. 250r-256r)
Epistula encyclica
(CPG 2124 ; PG 25, 221-240 ; éd. H. G. Opitz, AW II.5, Berlin, 1940, p. 169-177)
; numéroté θʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ ἐπιστολὴ πρὸς τοὺς ἀπανταχοῦ ὀρθοδόξους ὄτε παρὰ τῶν Ἀρειανῶν διωγμὸς ἐγένετο.
Ἃ μὲν πεπόνθαμεν δεινὰ καὶ ἀφόρητά ἐστι …–… ὁ κύριος διαφυλάξειεν, κύριοι ἀληθῶς ποθεινότατοι.
Remarques: marques d'impression - 8.
(ff. 256r-283v)
Epistulae ad Serapionem I-II
(CPG 2094 ; PG 26, 529-624 ; éd. K. Savvidis, AW I.1.4, Berlin, New York, 2010, p. 449-551).
- a.
(ff. 256r-279r)
Ep. I
; numéroté ιʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ ἐπιστολὴ πρὸς Σεραπίωνα τὸν ἐπίσκοπον περὶ τοῦ ἀγίου Πνεύματος.
Τὰ γράμματα τῆς σῆς ἰερᾶς διαθέσεως ἀπεδόθη μοι …–… μετὰ ταῦτα τὴν τιμωρίαν ὑπομείνωσιν.
Remarques: marques d'impression - b.
(ff. 279r-283v)
Ep. IIa
; numéroté ιαʹ (il s’agit de l’ancienne « Epist. II ad Serap. » [PG 26, 607-624], car dans l’édition critique des AW, cette lettre forme désormais un tout avec l’ancienne « Epist. III »).
Titre: Τοῦ αὐτοῦ πρὸς τὸν αὐτὸν (al. m. del. αὐτὸν et suprascr. : Σεραπίωνα) ἐπίσκοπον κατὰ τῶν λεγόντων κτίσμα τὸν Υἱόν.
Ἐγὼ μὲν ἐνόμιζον οὕτως ὀλίγα γεγραφηκέναι …–… κἂν διαρραγῶσι μυριάκις τῇ ἑαυτῶν ἀγνοίᾳ οἱ ἀρειανοί.
Remarques: marques d'impression
- a.
(ff. 256r-279r)
Ep. I
; numéroté ιʹ.
- 9.
(f. 284r-v)
Epistula catholica
(CPG 2241 ; PG 28, 81-84 ; éd. K. Savvidis, AW I.1.5, Berlin, Boston, 2016, p. 779-783)
; numéroté ιβʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ ἐπιστολὴ καθολική. Τοῖς κατὰ τόπον ἀδελφοῖς ἀντιποιουμένοις πίστεως καὶ σωτηρίας …
Ὅσοι τὴν ἀσέβειαν συνορᾶτε τὴν ἐπανισταμένην …–… τὸν Υἱὸν τοῦ Θεοῦ σεσαρκῶσθαι, πεπονθέναι, ἀναστῆναι, εἰς οὐρανοὺς ἀνεληλυθέναι, ἥξειν κριτὴν ζώντων καὶ νεκρῶν …
Remarques: marques d’impression. Classé par la Clavis Patrum parmi les Spuria d’Athanase, l’opuscule aurait été rédigé par Athanase et d’autres lors du Synode d’Alexandrie de 362, selon M. Tetz (Bibl.). - 10.
(ff. 284v-285v)
[ ]
Refutatio hypocriseos Meletii et Eusebii
(CPG 2242 ; PG 28, 85-88)
; numéroté ιγʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ ἔλεγχος ὐποκρίσεως τῶν περὶ Μελέτιον καὶ Εὐσέβιον τὸν Σαμοσατέα κατὰ τoῦ ὁμοουσίου.
Ἀνθρωπος καθ᾽ ὁμοίωσιν Θεοῦ γέγονε …–… mut. Ἐν τούτῳ γὰρ, φησὶν ὁ Ἰωάννης, γινώσκομεν ὅτι ἐν ἡμῖν ἐστιν, ἐκ τοῦ [ (88D).
Remarques: lacune d’un feuillet à la fin du texte. Sur cet écrit, voir la récente étude de Th. R. Karmann, Meletius von Antiochien (Bibl.). - 11.
(ff. 286r-291r)
Epistula ad Epictetum
(CPG 2095 ; PG 26, 1049-1069 ; éd. K. Savvidis, AW I.1.5, Berlin, Boston, 2016, p. 705-735).
mut.] ἀμφιβάλλειν ἐτόλμησαν οἱ λεγόμενοι Χριστιανοί …–… (PG 26, 1053 B). ἐρρωμένος ἐν κυρίῳ διάγοις ἀγαπητὲ καὶ ἀληθῶς ποθεινότατε.
Remarques: marques d'impression. - 12.
(ff. 291r-315v)
[ ]
De incarnatione et contra Apollinarium libri II
(CPG 2231 ; PG 26, 1093-1165).
- a.
(291r-302v)
Livre II ; numéroté ιεʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ λόγος κατὰ Ἀπολιναρίου.
Οἱ τὸν Κύριον ἡμῶν Ἰησοῦν Χριστὸν μὴ ἐκ Θεοῦ καὶ ἀνθρώπου …–… καὶ μὴ περαιτέρω ἐκτεινομένους ἀθετεῖν τὴν ἀλήθειαν.
Remarques: C’est le livre I dans l’édition Commelin. Marques d’impression. - b.
(ff. 302v-315v)
Livre I ; numéroté ιςʹ
Titre: Τοῦ αὐτοῦ περὶ σαρκώσεως τοῦ Kυρίου ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ κατὰ Ἀπολλιναρίου.
Ὁ μὲν τρόπος τοῦ εὐσεβοῦς ὁ ἄκοπος …–… ἐξομολόγησιν τῆς αὐτοῦ φιλανθρωπίας, καὶ ἐλπίδα τῆς σωτηρίας ἡμῶν ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ τῷ κυρίῳ ἡμῶν. Ἀμήν.
Remarques: C’est le livre II dans l’édition Commelin. Marques d’impression. Sur la tradition manuscrite du traité, voir A. Capone, Pseudo-Athanasius, De incarnatione (Bibl.), qui recense 28 témoins dont la copie de l’UC VI (">t. 3, I) du ms. de Genève (cf. infra), mais ne mentionne pas le présent texte.
- a.
(291r-302v)
Livre II ; numéroté ιεʹ.
- 13.
(ff. 315v-324v)
In illud : « Qui dixerit uerbum in filium »
(CPG 2096 ; PG 26, 648-676 ; éd. K. Savvidis, AW I.1.4, Berlin, New York, 2010, p. 579-600.)
; numéroté ιζʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ εἰς τὸ ῥητὸν τοῦ εὐαγγελίου· Ὃς ἂν εἴπῃ λόγον κατὰ τοῦ Υἱοῦ τοῦ ἀνθρώπου, ἀφεθήσεται αὐτῷ· ὅς δʼ ἂν εἴπῃ κατὰ τοῦ Πνεύματος τοῦ ἀγίου, οὐκ ἀφεθήσεται αὐτῷ οὕτε ἐν τῷ αἰῶνι τούτῳ οὕτε ἐν τῷ μέλλοντι.
Περὶ δὲ οὗ γράφων ἐδήλωσας εὐαγγελικοῦ ῥητοῦ …–… Ἐρχόμενοι δὲ ἥξουσιν ἐν ἀγαλλιάσει αἴροντες τὰ δράγματα αὐτῶν, ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ τῷ Κυρίῳ ἡμῶν …
Remarques: marques d’impression. L’opuscule est considéré aujourd’hui comme constituant à part entière l’Epistula IV à Sérapion (et non plus seulement sa seconde partie comme dans les anciennes éditions). Voir K. Savvidis, op. cit., p. 425-438. - 14.
(ff. 324v-326r)
[ ]
Homilia de passione et cruce domini
(CPG 2247 ; BHG 446g ; PG 28, 185-249)
extrait : 204B-208B ; numéroté ιηʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ εἰς τὸ πάθος τοῦ σωσῆρος (!) (ajouté dans la marge).
Τῶν μὲν ἀνθρώπων ἡ ἀμαρτία …–… ἐν τῷ Χριστῷ πάντες ζωοποιηθήσονται.
Remarques: Il s’agit d’un simple extrait (fin du ch. 11 et ch. 12) ; le texte est barré de part en part, par la main responsable de la préparation. Note initiale marginale, renvoyant à l’UC II (t. 2, UC I), où le texte est cependant mutilé de la fin : Hox fragmentum … oratione integra : … idem No 4 sub fine. - 15.
(ff. 326r-342v)
Epistula ad Marcellinum
(CPG 2097 ; PG 27, 12-45)
; numéroté ιθʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ πρὸς Μαρκελλῖvον εἰς τὴν ἑρμηνείαν τῶν ψαλμῶν.
Ἄγαμαί σε τῆς ἐν Χριστῷ προαιρέσεως …–… Τοιοῦτον δὲ καὶ σὺ ζηλώσεις βίον, οἷον ἔσχον οἱ ταῦτα θεοφορούμενοι λαλήσαντες ἄνδρες ἅγιοι.
Remarques: marques d'impression. - 16.
(ff. 342v-354v)
[ ]
De uirginitate
(CPG 2248 ; PG 28, 252-281)
; numéroté κʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ περὶ παρθενίας ἤτοι περὶ ἀσκήσεως (ajouté dans la marge).
Ἀρχὴ λόγου σωτηρίας πρὸς τὴν παρθένον. Πρῶτον πάντων πίστευσον εἰς ἕνα θεὸν πατέρα …–… ἵνα λάβῃς τὸν ἀμαράντινον στέφανον, ὃν ἡτοίμασεν ὁ Θεὸς τοῖς ἀγαπῶσιν αὐτὸν διὰ τοῦ κυρίου καὶ σωτῆρος ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ, ᾧ ἡ δόξα εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων, ἀμήν.
Remarques: marques d'impression. - 17.
(ff. 354v-371v)
[ ]
Testimonia e scriptura (De communi essentia Patris et Filii et Spiritus sancti)
(CPG 2240 ; PG 28, 29-80)
; numéroté καʹ.
Titre: Τοῦ αὐτοῦ μαρτυρία ἐκ τῆς γραφῆς, τῆς κατὰ φύσιν κοινωνίας, ἐκ τοῦ ὁμοίως εἶναι τὸν πατέρα καὶ τὸν υἱὸν καὶ τὸ ἅγιον Πνεῦμα πρὸς θεωρίαν δυσέφικτον καὶ μίαν ἔχειν ἐνέργειαν. Περὶ ἐλευθερίας.
Περὶ πατρὸς ἀναμφίβολον …–… νοερὸν ζῶον ὤν· διὰ τοῦτο λέγει· Ὁ κολλώμενος τῷ Κυρίῳ ἓν πνεῦμά ἐστιν.
Remarques: marques d’impression. Les extraits sont numérotés et portent habituellement un titre. Certains titres font corps avec le texte, d’autres manquent ou ont été ajoutés dans la marge par une main postérieure. Sur ce florilège biblique et patristique citant principalement Sévérien de Gabala, mais aussi Basile de Césarée, Eusèbe de Césarée et quelques pseudo-Athanase, voir la récente étude de S. Voicu (Bibl.). - 18.
(ff. 372r-379r)
[ ]
Quaestiones aliae
(CPG 2261 ; PG 28, 773-796)
; non numéroté.
Titre: Τοῦ ἐν ἁγίοις πατρὸς ἑτέραι τινὲς ἑρωτήσεις καὶ ἀπόκρισεις (ajouté dans la marge).
Ἐρώτησις αʹ. Τί ἐστι Θεός; …–… καὶ αὕτη ἐστὶν ἡ αἰτία, δι’ ἧς ὁ Θεὸς ἐσαρκώθη καὶ ἐγένετο ἄνθρωπος· ὅτι αὐτῷ πρέπει δόξα εἰς ἀπεράντους αἰῶνας. Ἀμήν.
Remarques: marques d'impression. - 19.
(ff. 379r-380r)
[ ]
Symbolum “Quicumque” (Prima formula)
(CPG 2295 ; PG 28, 1581-1584)
; non numéroté.
Sans titre. Dans la marge : Symbolum Athanasii.
Eἴ τις θέλει σωθῆναι …–… Αὕτη ἐστὶν ἡ καθολικὴ πίστις, ἣν εἰ μή τις πιστῶς τε καὶ βεβαίως πιστεύσῃ, σωθῆναι οὐ δυνήσεται.
Remarques: marques d'impression.
- 1.
(ff. 1-32v)
Contra gentes
(CPG 2090 ; PG 25, 4-96 ; éd. R. W. Thomson, Oxford, 1971, p. 2-133 ; P.-Th. Camelot [SC 18bis], Paris, 1977)
, numéroté αʹ; f. 18r-v blanc.
Origine del manoscritto: Le manuscrit a très probablement été copié à Venise, par Michaèl, peu après 1548, à partir du ms. Oxford, Bodleian Library, Holkham gr. 28, qui se trouvait alors à Venise (pour l’histoire de la collection, voir par exemple D. Skrekas, « The Prestige of Manuscripts: From Venetian Crete to Holkham Hall and Beyond », dans P. Degni, P. Eleuteri et M. Maniaci (éd), Greek Manuscript Cataloguing. Past, Present and Future [Bibliologia 48], Turhnout, 2018, p. 167-175), manuscrit du 15e s. qui a appartenu à Marcos Mamounas (voir https://medieval.bodleian.ox.ac.uk/catalog/manuscript_6150). Autres copies contemporaines du même manuscrit : Amsterdam, UB, I.A.14 ; Cambridge, Trinity College, B.9.8 (copié également par Michaèl) ; Firenze, Bibl. Riccardiana, 4 ; München, BSB, Cod.graec. 26. C’est l’« anonymus II » de Felckmann, ou « Felckmann II » de Montfaucon (Opitz, p. 93 ; Wallis, p. 107), et l’UC I porte dans son ensemble les marques préparatoires d’un exemplaire d’impression.
Acquisizione del manoscritto: La date d’entrée du manuscrit dans les collections de Genève n’est pas clairement établie : le volume ne figure pas dans le catalogue de la bibliothèque de Genève de 1572⁸. Le ou les responsable(s) du rassemblement des différents fascicules n’est pas non plus déterminé⁹ : il faut en effet probablement distinguer entre les différentes unités codicologiques (voir supra) ; la dernière (VII) date de la fin du 16e siècle et soit a été jointe à l’ensemble juste avant le prêt à Commelin, soit l’a été lorsque les différents ensembles étaient à Heidelberg. Il est donc probable qu’en sont état actuel, le gr. 29 ne reflète pas forcément le manuscrit tel qu’il est parti de Genève en 1595 – outre les traces qu’a laissées la préparation de l’impression, tant en termes de corrections que de marques proprement typographiques10.
- ⁸ Genève, Arch. BPU, DK 1 : il n’y a pas d’Athanase dans le catalogue de 1572, non plus que dans les additions qui suivent. En revanche, un Athanase, sans indication qu’il s’agisse d’un manuscrit, figure dans le catalogue de 1612 : plut. E : Athanasii opera Grae. in 2at. f° [f. 36], sans qu’on puisse déterminer s’il s’agit d’une édition ou d’un manuscrit.
- ⁹ Au contraire, la provenance du gr. 30 est relativement bien documentée : H. Aubert, A. Dufour, C. Chimelli et B. Nicollier, Correspondance de Théodore de Bèze. XI, 1570 (Travaux d’humanisme et Renaissance 195), Genève, 1983, p. 319 sq. : le manuscrit a été vendu à Genève par un Grec de passage, à une date non déterminée ; voir également P. Andrist, « Genavensis gr. 30. Un manuscrit d’Éphrem dans la bibliothèque de Théodose IV Princeps », Scriptorium 52, 1998, p. 12-36, avec quelques erreurs d’interprétation des registres, depuis corrigées par l’édition citée supra ; I. Backus, « Théodore de Bèze, Athanase d’Alexandrie et l’achat du Ms. Genauensis graecus 30 par le Conseil de Genève », dans Mythes et réalités du XVIe siècle. Foi, Idées, Images. Études en l’honneur d’Alain Dufour (Ars Historica et Politica 3), Alessandria, 2008, p. 71-82.
- 10 Les lettres éditées par W. Port, Hieronymus Commelinus 1550-1597, cité n. 1, en particulier les échanges de Commelin avec Grynaeus (n° 6, p. 100-101, lettre de Commelin à Grynaeus, du 5.2.1593, demande le manuscrit de Bâle ; n° 7, p. 101, lettre de Commelin à Grynaeus, du 22.4.1594, lui demande le manuscrit de Bâle. La lettre indique également que Théodore de Bèze lui a transmis, lorsqu’il était auprès de lui, tout ce qu’il avait d’Athanase [ce qui pourrait concerner le gr. 29] ; n° 19a, p. 116, lettre de Commelin à Grynaeus, sans date, demande le manuscrit de Bâle ; 19b, p. 117, du même au même, 25 juin 1597, s’excuse de garder plus longtemps le manuscrit [attend un ms. des actes du concile de Nicée II]).
Bibliografia:
- Andrist, P., « Genavensis gr. 30. Un manuscrit d’Éphrem dans la bibliothèque de Théodose IV Princeps », Scriptorium 52, 1998, p. 12-36.
- AW : Athanasius Werke, Berlin.
- Briquet, Ch.-M., Les Filigranes. Dictionnaire historique des marques du papier..., I-IV, Paris – etc., 1907 ; 2e éd. Leipzig, 1923 ; 3e éd. Amsterdam, 1968 (facsim. de l’éd. de 1907, avec 151 pages de suppléments en tête du t. I).
- Capone, A., « Pseudo-Athanasius, De incarnatione contra Apollinarium : Einleitende Bemerkungen zur handschriftlichen Überlieferung », dans S.-P. Bergjan, B. Gleede et M. Heimgartner (éd.), Apollinarius und seine Folgen, Tübingen, 2015, p. 167-184.
- Heron, A., « The Pseudo-Athanasian Works De Trinitate et Spiritu Sancto and De Incarnatione et Contra Arianos : A Comparaison”, dans G. D. Dragas et M. G. Phougias (éd.), Aksum-Thyateira. A Festschrift for Archbishop Methodius of Thyateira and Great Britain, London, Thyateira House, 1985, p. 281-298.
- Hübner, R. M., Die Schrift des Apolinarius von Laodicea gegen Photin (Pseudo-Athanasius, Contra Sabellianos) und Basilius von Caesarea, Berlin, New York, 1989.
- Karmann, Th. R., Meletius von Antiochien. Studien zur Geschichte des trinitätstheologischen Streits in den Jahren 360-364, Frankfurt am Main, 2009, p. 426-452.
- Omont H., Catalogue des manuscrits grecs des bibliothèques de Suisse, Centralblatt für Bibliothekswesen 3, 1886, p. 385-453 (tirage à part avec nouvelle pagination / Sonderdruck mit neuer Paginierung) ; supplément : Centralblatt für Bibliothekswesen 8, 1891, p. 22-26.
- Opitz, H.-G., Untersuchungen zur Überlieferung der Schriften des Athanasius, Berlin, Leipzig, 1935.
- Piccardonline : https://www.piccard-online.de/start.php
- RGK I-III : Repertorium der griechischen Kopisten 800-1600, I-III (A, Verzeichnis der Kopisten ; B, Paläographische Charakteristika ; C, Tafeln) : I, Handschriften aus Bibliotheken Grossbritanniens (IA erstellt von E. Gamillscheg und D. Harlfinger ; IB erstellt von H. Hunger) ; II, Handschriften aus Bibliotheken Frankreichs und Nachträge zu den Bibliotheken Grossbritanniens (IIA erstellt von E. Gamillscheg und D. Harlfinger ; IIB erstellt von H. Hunger) ; III, Handschriften aus Bibliotheken Roms mit dem Vatikan (IIIA erstellt von E. Gamillscheg unter Mitarbeit von D. Harlfinger und P. Eleuteri ; IIIB erstellt von H. Hunger) [Österreichische Akademie der Wissenschaften. Veröffentlichungen der Kommission für Byzantinistik], Wien, 1981, 1989, 1997.
- Simonetti, M., « Sulla recente formula del Contra Sabellianos Ps. Atanasiano », Rivista di Storia e Letteratura Religiosa 26 (1990), p. 117-132.
- Sosower, M. L., Signa officinarum chartariarum in codicibus graecis saeculo sexto decimo fabricatis in bibliothecis Hispaniae, Amsterdam, 2003.
- Sosower, M. L., « Some Manuscripts in the Biblioteca Nacional correctly and incorrectly attributed to Camillus Venetus », dans A. Bravo Garcia (éd.), The Legacy of Bernard de Montfaucon: Three Hundred Years of Studies on Greek Handwriting. Proceedings of the Seventh International Colloquium of Greek Palaeography (Madrid-Salamanca, 15-20 September 2008) (Bibliologia 31), Turnhout, 2010, p. 217-232, 789-797.
- Tetz, M., « Zur Theologie des Markell von Ancyra I. Eine Markellische Schrift ‘De Incarnatione et contra arianos’ », Zeitschrift für Kirchengeschichte 75 (1964), p. 215-270.
- Tetz, M., « Ein enzyklisches Schreiben der Synode von Alexandrien (362) », Zeitschrift für die Neutestamentliche Wissenschaft 79 (1988), p. 262-281.
- Turyn, A., Dated Greek Manuscripts of the Thirteenth and Fourteenth Centuries in the Libraries of Great Britain (Dumbarton Oaks Studies 17), Washington, 1980.
- Vinzent, M., Pseudo-Athanasius, Contra Arianos IV. Eine Schrift gegen Asterius von Kappadokien, Eusebius von Cäsarea, Markell von Ankyra & Photin von Sirmium, Leiden-New York-Köln, 1996.
- Vladimir (Archimandrite), Систематическое описание рукописей Московской Синодальной Библиотеки, Moskva, 1894.
- Voicu, S., « Il florilegio “De communi essentia” (CPG 2240), Severiano de Gabala e altri Padri », Sacris Erudiri, 55 (2016), p. 129-155.
- Von Stockhausen, A., « Die pseud-athanasianische Disputatio contra Arium. Eine Auseinandersetzung mit “arianischer” Theologie in Dialogform », dans A. von Stockhausen et H. C. Brennecke (éd.), Von Arius zum Athanasianum. Studien zur Edition der »Athanasius Werke«, Berlin, 2010, p. 133-155.
- Wallis, F., « On some Mss of the Writings of St. Athanasius », Journal of Theological Studies 3.9 (1901), p. 97-110 ; 3.10 (1902), p. 245-258.